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Luxe et Durabilité :
un avenir commun ? 

Si nous avons appris quelque chose de ces derniers mois, c'est que lorsque nous prenons soin du monde, il guérit. Nous prenons lentement conscience des effets de nos actions sur l'environnement. La prise de conscience du consommateur pousse le producteur à faire de même.  Une étude a montré que la majorité de notre génération (plus que 70%) est prête à dépenser plus pour un produit s'il provient d'une marque durable ou socialement responsable. Les marques font un pas dans la bonne direction :

 

Rolex : 

 

L'une des plus grandes marques de montres, Rolex, contribue au changement en créant son Prix « Rolex Award for Enterprise. » La marque de montres de luxe décerne une importante récompense en espèces à des entrepreneurs âgés de 18 à 30 ans pour des projets innovants et axés sur l'amélioration de la vie sur la planète, la proposition de solutions à des défis majeurs et la préservation de notre patrimoine naturel et culturel. 

Pangaia : 

 

Au début de la quarantaine, la marque Pangaia a lancé une nouvelle tendance sur les médias sociaux : les survêtements. Célébrités, blogueurs, tiktokers, tout le monde s’arrachent leurs vêtements. Qu'est-ce qui rend cette marque si spéciale ? Outre le fait qu'ils vendent des survêtements, qui sont devenus l'uniforme de quarantaine, le plus important est qu’ils font tout pour aider à résoudre un problème environnemental. De la teinture et matières qu'ils utilisent pour ces vêtements à l’emballage de ces produits, tout est durable.     

Les marques de seconde main : 

 

Ces dernières années, les magasins de seconde main ont connu une forte demande. Des détaillants de luxe de seconde main célèbres tels que le RealReal et Vestiaire Collective vous permettent de vendre vos objets d'occasion en ligne. Après l'achat d'un article, celui-ci est d'abord envoyé à l'usine du détaillant pour un contrôle d'authenticité, puis, une fois approuvé, il est finalement envoyé à l'acheteur. Cette approche permet non seulement d'acheter un article à un prix abordable, mais contribue également à l'environnement en réduisant les émissions de C02 et les déchets.

Un autre exemple serait Farfetch, l'un des plus grands sites de vente en ligne. Farfetch a annoncé sa collaboration avec Thrift+ l’année dernière, un service de don à la demande de vêtements de seconde main. Les acheteurs peuvent commander un sac de don Thrift+ x Farfetch et les bénéfices sont reversés à une association caritative et remis au client sous forme de crédit Farfetch. Les marques peuvent essayer de changer les choses individuellement mais signer un contrat commun pour aider l’environnement aura un plus grand effet.

 

Le ‘fashion pact’ est une coalition mondiale d'entreprises de l'industrie de la mode et de ces fournisseurs et distributeurs, toutes engagées dans un noyau commun d'objectifs environnementaux clés dans trois domaines : arrêter le réchauffement climatique, restaurer la biodiversité et réduire le déversement de plastiques dans les océans du monde. Des marques telles que Chanel, Ralph Lauren, Hermès et bien d'autres ont signé ce contrat.

Fast fashion vs l’industrie du luxe 

 

L'industrie de la mode est responsable de 10 % des émissions de carbone de l'humanité. Il faut environ 2 000 gallons d'eau pour produire un jean. Cette quantité d’eau permettrait à une personne de boire 8 verres d’eau par jour pendant dix ans. Le processus de teinture utilise suffisamment d'eau pour remplir 2 millions de piscines olympiques chaque année. Ce ne sont là que quelques chiffres, mais dans l'ensemble, l'industrie de la mode est l'une des industries les plus polluantes du monde. 

 

Même si l’industrie de la mode en général pose un problème, les marques de fast fashion sont responsables de la majeure partie de cette pollution. 

Bien que la fast fashion ne va pas disparaître de sitôt, le changement dans l'éducation des consommateurs pourrait permettre une amélioration car le producteur est obligé de s’adapter au consommateur. En fin de compte, les consommateurs peuvent contribuer à dicter la direction que prend le secteur en fonction de leurs achats.

 

Les marques de fast fashion continuent à produire et ne semble pas pouvoir appuyer sur le bouton "stop". A contrario, les marques de l’industrie du luxe, comme Saint Laurent et Giorgio Armani, font un pas dans la bonne direction en décidant de réduire leur nombre de collections par année ce qui réduira la quantité de déchets produits. 

La qualité plutôt que la quantité, c'est ce que nous devons apprendre.

 

La durabilité et le luxe sont tous deux axés sur la rareté et la beauté. Les marques de fast fashion commencent à prendre les marques de luxe comme exemple. D'ici 2029, nous espérons que les détaillants de seconde main prendront la place de la fast fashion, ce qui nous permettra d'avoir accès à des articles à un prix plus abordable tout en contribuant à préserver notre planète.

Sources :

https://www.harpersbazaar.com/uk/fashion/fashion-news/a29386990/luxury-retailers-sustainability/

 

https://www.entrepreneur.com/article/346523

 

https://www.weforum.org/agenda/2020/01/fashion-industry-carbon-unsustainable-environment-pollution/

 

https://www.rolex.org/rolex-awards

 

https://www.vogue.co.uk/fashion/article/pangaia-sustainable-loungewear-brand

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